Back to black

Par Aicha Akalay

Avant, ils étaient instituteurs, boulangers, chômeurs, rappeurs du dimanche. Le Hirak, c’était l’occasion de faire corps, de demander à l’Etat plus qu’il n’a bien voulu leur concéder jusque-là. Avant, ils croyaient à cet espace de liberté. Manifester, ressortir l’image de l’Emir El Khattabi jamais oubliée, les drapeaux d’une république fantasmée au Rif plus qu’elle n’a été réalité. Ils n’ont bien sûr pas résisté aux excès propres aux militants. Des excès de langage seulement. Grisé, leur leader a déraillé, en faisant irruption dans une mosquée. La machine punitive de l’Etat s’est…

Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 1000 numéros de TelQuel numérisés
Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter