Avant, ils étaient instituteurs, boulangers, chômeurs, rappeurs du dimanche. Le Hirak, c’était l’occasion de faire corps, de demander à l’Etat plus qu’il n’a bien voulu leur concéder jusque-là. Avant, ils croyaient à cet espace de liberté. Manifester, ressortir l’image de l’Emir El Khattabi jamais oubliée, les drapeaux d’une république fantasmée au Rif plus qu’elle n’a été réalité. Ils n’ont bien sûr pas résisté aux excès propres aux militants. Des excès de langage seulement. Grisé, leur leader a déraillé, en faisant irruption dans une mosquée. La machine punitive de l’Etat s’est…