On en sait désormais plus sur la candidature marocaine à l’organisation de la Coupe du monde 2026. Près d’un mois après l’annonce officielle de la candidature du royaume, le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a révélé les grandes lignes de cette candidature à nos confrères de L’Economiste qui ont publié cet entretien dans leur édition du 27 septembre. On en sait désormais plus sur les stades prévus pour abriter les rencontres du Mondial 2026 en cas de désignation du Maroc ainsi que la motivation derrière ces choix. Retour sur ces révélations en six points.
1) Un nouveau stade à Benslimane
La rumeur couvait depuis des années. Désormais c’est certain, une nouvelle enceinte sera construite près de la capitale économique, à Benslimane plus précisément. Elle devrait pouvoir abriter 90 000 supporters répondant ainsi aux cahiers des charges de la FIFA qui requiert une capacité d’accueil d’au moins 80 000 places pour accueillir une finale de Coupe du monde. Sa construction nécessitera un budget de deux milliards de dirhams. La moitié de son financement sera assurée par l’Etat tandis que l’autre moitié le sera par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Le plan architectural de l’enceinte a déjà été approuvé et il ne reste plus qu’à lancer l’assainissement du foncier. L’espace autour du Stade de Casablanca devrait également abriter le Centre de formation régional du Grand Casablanca.
2) Le Complexe Mohammed V maintenu
La construction du nouveau Stade de Casablanca ne signifie pas la fin du « Stade d’Honneur ». Selon L’Economiste, les deux enceintes serviront pour la Coupe du monde, mais aussi les entraînements des clubs casablancais. « A Madrid, vous avez le stade Bernabeu du Real et Vicente Calderon de l’Atletico […]. Paris dispose du Parc des Princes (stade du Paris-Saint-Germain, ndlr) et du Stade de France à Saint-Denis » rappelle le président de la FRMF qui oublie néanmoins de signaler, qu’à l’exception du Stade de France, toutes ces enceintes appartiennent et sont gérées par leurs clubs respectifs.
3) Les demi-finales pour Tanger et Tétouan
Ce sont les deux plus grandes villes de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui pourraient accueillir le dernier carré de la compétition. La capacité du Stade de Tétouan devrait être de 60 000 places tandis que l’enceinte tangéroise dispose actuellement d’une capacité de 45 000 personnes. Celle-ci devra donc être revue à la hausse d’ici le Mondial 2026, car le cahier des charges de la FIFA requiert une capacité minimum de 60 000 places pour les matchs disputés à ce stade de la compétition.
4) Un stade financé par l’OCP ?
Selon L’Economiste, la FRMF retient l’option de la « construction d’un stade à Khouribga » dont le financement inclura une « contribution » du géant du phosphate. La construction de nouveaux stades est également prévue à El Jadida et Meknès.
5) L’importance du réseau routier et ferroviaire
S’il y’a un point sur lequel Fouzi Lekjaa a insisté durant cet entretien, c’est l’importance du réseau ferroviaire pour le dossier de candidature marocaine. On sait désormais qu’il existe un projet pour construire une gare à Benslimane à proximité du nouveau stade de Casablanca. Le président de la FRMF mise également sur l’extension de la ligne à grande vitesse jusqu’à Marrakech. Le réseau autoroutier aura également son importance puisque Fouzi Lekjaa considère que le fait que « toutes les villes (prévues pour accueillir la compétition, nldr) sont reliées par le réseau autoroutier » est un « avantage ».
6) Préparation d’un comité de soutien
Celui-ci devrait regrouper « des personnalités politiques, du monde des affaires et de l’art » selon L’Economiste qui révèle également que ce comité sera « structuré en pôles dont notamment l’un consacré à l’Afrique, l’autre à l’Asie ». A eux seuls, les deux continents représentent 109 des 211 fédérations affiliées à la FIFA.
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