La vague de froid ne perturbera pas "L3am zine"

La campagne agricole 2016-2017 se déroule dans de bonnes conditions malgré la vague de froid qui s’abat sur le pays. Par ailleurs, la superficie emblavée a atteint les 4 millions d’hectares sur les 5 millions ciblés.

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La campagne agricole 2016-2017 ne sera pas compromise par la vague de froid conjuguée aux importantes chutes de neige des dernières semaines. Selon un professionnel du secteur, « les cultures céréalières n’ont pas été impactées grâce notamment à une bonne pluviométrie. Pour leur part, l’arboriculture et l’élevage n’affichent aucun signe inquiétant« .

Le Haut-commissariat au plan (HCP) dresse pratiquement le même constat. « La campagne agricole 2016-2017 s’annonce prometteuse. Le cumul pluviométrique national moyen jusqu’à fin décembre 2016 était de 153,2 mm en augmentation de 30% par rapport à une année normale et de 135% par rapport à la campagne précédente. La superficie emblavée a atteint 4 millions d’hectares sur les 5 millions ciblés« . Il faut rappeler que le modèle agricole marocain se base pour 85% sur les terres non irriguées.

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L’agriculture contribuerait de 1,2% au PIB

Concrètement, le niveau des précipitations observé jusqu’à la fin du mois de décembre 2016 augure une production agricole moyenne des cultures céréalières durant la campagne 2016/2017, ainsi que la consolidation des performances des autres cultures et de l’activité de l’élevage. Dans ces conditions, le HCP table sur une hausse de valeur ajoutée du secteur  de 9,7% (portant la contribution du secteur primaire à 1,2% au PIB prévisionnel de 2017) au lieu d’une baisse de 9,8% estimée pour 2016. En 2016, le secteur primaire a été impacté par le déficit pluviométrique qui a particulièrement affecté les céréales et les légumineuses. Le secteur a également souffert des effets d’une épidémie saisonnière de grippe aviaire ayant affecté la production avicole.

Avec les perspectives d’une année agricole moyenne conjuguées à une amélioration de 2,4% de la valeur ajoutée non agricole (sous l’effet d’une hausse à 2,5% du rythme d’évolution  du secteur secondaire et de la consolidation à 2,4% de celui du secteur tertiaire), l’économie nationale terminerait l’année 2017 avec une croissance de 3,6% et une inflation en hausse à 2,1%.

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