« Si Cuba ne veut pas sceller un meilleur accord pour le peuple cubain, le peuple américano-cubain et les Etats-Unis dans leur ensemble, je mettrai fin à l’accord » de dégel annoncé le 17 décembre 2014 par le président Barack Obama et son homologue cubain Raul Castro, a écrit Trump sur Twitter, trois jours après la mort de Fidel Castro. Le 27 novembre , la future administration Trump avait savamment entretenu le flou sur la poursuite de la politique d’ouverture vers l’île communiste, réclamant « un meilleur accord » que celui engagé par le président Obama.
Si les caciques républicains avaient tapé tout le week-end à bras raccourci sur le « tyran » Fidel Castro, mort vendredi à l’âge de 90 ans, aucun n’avait clairement menacé de mettre fin au rapprochement, l’une des percées majeures de l’administration démocrate sortante. Mais l’entourage de Donald Trump avait toutefois mis en garde: Barack Obama a fait trop de concessions aux castristes — notamment en allégeant l’embargo économique américain de 1962 — sans contreparties de La Havane sur les droits de l’homme, la démocratie ou l’économie de marché.
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