GL Events est cœur d’une nouvelle polémique. L’agence pressentie pour l’organisation de la COP22 à Marrakech, a vu son nom apparaître dans le cadre de l’affaire Panama papers. L’affaire est révélée par Le Monde et 108 autres rédactions dans 76 pays, chapeautées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et qui ont eu accès à des informations inédites qui lèvent le voile sur des zones occultées de la finance offshore.
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Selon le journal français, la société GL Events a eu recours aux sociétés offshore depuis le début de son internationalisation. Le groupe a ainsi fait l’acquisition de la société offshore Eastern Exhibition Services Limited à Dubaï «créée quatre ans plus tôt aux îles Vierges britanniques par un Anglais installé à Dubaï», précise le Monde. Et de souligner que la filiale du groupe aux Emirats, GL Events Middle East, ne possède aucune licence pour exercer des activités sur place.
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Le directeur financier du groupe GL Events, Erick Rostagnat, explique au Monde que l’acquisition de cette société offshore permettrait à GL Events de «garder le contrôle de l’entité en restant majoritaire à hauteur de 100 % du capital, ce que ne permettait pas ex nihilo la réglementation locale pour les étrangers» car cette réglementation imposait un pourcentage de capitaux émiratis. GL Events, qui possède un chiffre d’affaire de presque 1 milliard d’euros et qui emploie près de 4 000 personnes dans le monde, a pu décrocher, grâce à cette société, «l’organisation de salons et de soirées de prestige à Dubaï, et même celle du Championnat du monde de parachutisme en 2012», souligne le Monde.
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Le journal français explique, en revanche, que GL Events «n’a jamais caché l’existence de cette filiale offshore, qui figure dans ses rapports annuels, M. Rostagnat assure qu’elle s’en est débarrassée «dès qu’elle a pu» – signe de la fébrilité provoquée par le simple mot d’«offshore».
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GL Events, Publics ainsi que Capital Event, devraient remporter le marché de l’organisation de la COP22 après que leurs deux autres concurrents ont été écartés. Ce groupement sera chargé de l’organisation de la 22e conférence de l’ONU sur le climat qui sera organisée à Marrakech en novembre 2016. Un marché dont le coût est estimée à 700 millions de dirhams.
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