Dans la soirée du mardi 5 avril, le compte Twitter officiel de WikiLeaks a exprimé de vives réserves concernant les premières révélations du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ), l’accusant de servir les intérêts des Etats-Unis en pointant du doigt l’entourage du président russe Vladimir Poutine.
#PanamaPapers Putin attack was produced by OCCRP which targets Russia & former USSR and was funded by USAID & Soros. pic.twitter.com/tgeKfLuROn
— WikiLeaks (@wikileaks) April 5, 2016
«L’attaque contre Poutine a été écrite par l’OCCRP, un organisme qui cible la Russie et les anciennes républiques soviétiques et qui est financé par l’USAID et George Soros» note WikiLeaks, qui estime dans ses tweets suivants que «le fait que les Etats-Unis financent directement les attaques #panamapapers contre Poutine mine sa crédibilité», mais loue néanmoins le « bon travail» du Collectif à l’origine des révélations.
Les dires de l’organisation non-gouvernementale fondée par Julian Assange a donc suscité les critiques de Gérard Ryle, directeur de l’ICIJ qui, dans une interview pour le média Wired explique : « Nous ne sommes pas WikiLeaks. Nous essayons de montrer qu’il est possible de faire du journalisme de manière responsable». Ce à quoi Wikileaks a répondu «L’ICIJ, financée par Soros et basée à Washington, a un problème avec notre organisation», dans cette passe d’armes. Wikileaks invite à publier l’intégralité des documents «Panama papers», pour calmer le jeu, tandis que l’ICIJ estime, qu’«en raison de leur nature complexe et des données personnelles qu’ils contiennent, le collectif a fait le choix de ne pas les rendre publics», rapporte ainsi l’AFP.
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