« Bienvenue. Azul fellawn à vous ». Ghaki Jallul, président de l’association tunisienne de la culture amazigh, est heureux de nous recevoir. La soixantaine bientôt entamée, celui qui a fondé, en juillet 2011, la première association amazigh de l’histoire de la Tunisie, nous reçoit fièrement dans une salle de classe pas comme les autres. « Une dame nous a gracieusement prêté cette salle pour qu’on puisse y enseigner », explique Ghaki. Ici, en plein centre du quartier résidentiel d’El Manzah 5, une quinzaine d’élèves, de 7 à 77 ans, suivent attentivement des cours d’initiation à la langue amazighe.
Voir aussi : L’an V de la révolution- Le mystérieux procès des assassins de Chokri Belaid
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