6 février 2013. Le Tunisien Chokri Belaïd, leader du Parti des patriotes démocrates, est tué de trois balles tirées à bout portant devant son domicile. Un assassinat qui provoque immédiatement une onde de choc dans tout le pays. Le début également d’une longue crise politique alors que le parti islamiste au pouvoir et la mouvance salafiste sont pointés du doigt.
En décembre 2014, la mort de Chokri Belaïd est revendiquée, ainsi que celle de Mohamed Brahmi, homme politique tué en juillet 2013, par le franco-tunisien Boubaker al Hakim, alias Abou Mouqatel, un ancien djihadiste d’Ansar al-Charia passé dans le giron de l’Etat islamique. Le tueur présumé, Kamel Gadhgadhi, est lui abattu par les forces de l’ordre tunisiennes le 4 février 2014. Deux ans plus tard, de multiples interrogations restent pourtant toujours en suspens. Les proches de Belaïd et de Brahmi continuent de réclamer que la lumière soit faite sur les assassinats et leurs commanditaires. Tous contestent la version délivrée par le ministère de l’Intérieur, accusé d’abriter des complices et de camoufler la vérité, et dénoncent la façon dont se déroule l’enquête. La veuve de Chokri Belaïd, Basma Khalfaoui, mène un combat sans relâche, plus que jamais déterminée à connaître la vérité alors qu’une question persiste toujours : Qui a tué Chokri Belaïd ?
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