Mohamed Hassad et Mustapha Ramid ont déclaré ce lundi 23 février que le nombre de nouveaux inscrits sur les listes électorales pour les élections 2015 ne dépassait pas les deux millions.
Malgré les efforts du gouvernement et des partis politiques pour inciter les Marocains à s’inscrire sur les listes électorales pour pouvoir voter lors des prochaines consultations en septembre 2015, le nombre des inscrits est très faible : seulement deux millions, loin de l’objectif de 10 millions. On s’en souvient, cette campagne d’inscription, ouverte entre le 22 décembre 2014 et le 19 février 2015 était censée permettre aux citoyens non encore inscrits sur les listes électorales de prendre part au vote lors des prochaines consultations.
Selon les statistiques de la commission centrale, créée pour le suivi des élections et dirigée conjointement par les ministres de l’Intérieur et de la Justice, les personnes qui se sont inscrites, au 19 février, sont exactement 1 883 363. Ce chiffre comporte 767 280 de demandes d’inscription et 116 083 de transfert de la demande d’inscription vers une autre adresse.
Inscriptions pas automatiques
Le communiqué de la commission indique que 595 584 demandes ont été effectuées en ligne, soit 32% des demandes d’inscription dans les listes électorales.
Rappelons que le gouvernement et la majorité parlementaire se sont opposés à l’inscription automatique aux listes électorales, proposée par les partis de l’opposition. Ces derniers souhaitaient en effet que les listes électorales soient entièrement remises à jour en se référant aux registres de la Sûreté nationale. Mais le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad avait fait valoir que 28% des citoyens de ces registres ont changé de domiciliation sans effectuer les démarches pour changer leurs cartes nationales, et 2% sont décédés.
Désintérêt pour la représentation électorale
Ce faible intérêt pour l’inscription sur les listes électorales intervient dans un contexte marqué par un détachement prononcé des citoyens envers la représentation électorale. Le 9 janvier, un sondage de l’institut Averty pour la Fondation Abderrahim Bouabid révélait que 80,3% des Marocains ignoraient l’identité du président du Conseil de leur ville. Le 20 novembre, un sondage TNS pour le groupe TelQuel nous apprenait l’ampleur de la désaffection des Marocains pour les corps intermédiaires, partis politiques, associations, syndicats et autres leaders politiques.
c’est la faute aux partis politiques qui ne font rien pour s’approcher et encadrer les citoyens.citoyens.d »ailleurs l’enquête relevé que la majorité des gens ne connaissent pas la composition de leur bureau a commencer par moi qui habite casa depuis une quarante d’année et je ne connais que le maire Sajid car il était mon client quand il etait PDG d’une société