L’opposition ayant rejeté, à la Chambre des conseillers, le projet de loi relatif à la révision des listes électorales générales arrêtées à titre exceptionnel au 31 mars 2014, et ce en prévision des élections des conseils communaux et régionaux en 2015, le projet doit revenir à la première Chambre, chargée de l’amender.
Mais dans une réponse écrite à la Chambre des conseillers, Mohamed Hassad, le ministre de l’Intérieur, rappelle pourquoi son département s’oppose à l’inscription automatique aux listes électorales, proposée par l’opposition. Cette dernière souhaite en effet que les listes électorales soient entièrement remises à jour en se référant aux registres de la Sûreté nationale.
Selon le ministre, 28% des citoyens de ces registres ont changé de domiciliation sans effectuer les démarches pour changer leurs cartes nationales, et 2 % sont décédés. Mohamed Hassad s’appuie sur une enquête concernant 50 000 Marocains possédant déjà la CIN, réalisée par son ministère dans plusieurs préfectures et provinces.
Mohamed Hassad a également souligné que se baser sur ces registres et les données de la carte biométrique ne permettrait pas aux commissions administratives de différencier les personnes qui ont le droit de voter de celles qui en sont privées, ou qui sont inaptes juridiquement.
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