Après la marche du 6 avril, les syndicats ont initié un premier round de négociations avec le gouvernement, le 15 du même mois. Et ce dans « une ambiance très tendue », affirme Miloudi Moukharik, SG de l’UMT. A l’ordre du jour : la réponse de l’Exécutif aux revendications des syndicats. « Nous avons rappelé au gouvernement qu’il ne peut pas rester indifférent au ras-le-bol des travailleurs et avons demandé des avancées concrètes, poursuit Moukharik. Le gouvernement a demandé un temps de réflexion. Nous avons donc fixé comme ultimatum le 1er mai, le temps qu’il puisse rencontrer la CGEM ». Entre-temps, la CDT, la FDT et l’UMT se préparent à entreprendre de nouvelles actions.
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