La direction des études et des prévisions financières (DEPF), qui dépend du ministère de l’économie et des finances, a public son rapport intitulé « Déploiement de la téléphonie mobile de 4eme génération au Maroc : Opportunités et défis ».
Objectif 4G. Voici le but avoué de l’état marocain qui vise à installer cette nouvelle technologie au royaume. Celle-ci viendra remplacer une 3G qui a montré ses limites : « une saturation des fréquences 3G est constatée avec une latence élevée suite à l’échange massif des données: réseaux sociaux, miniblog et de la VoIP ». La 4G, qui offre l’accès au très haut débit mobile, devrait être déployée sur le territoire national « au courant de 2015 » si l’on en croit les experts du ministère de l’économie.
La 4G permettra aux business marocains d’évoluer
Pour les experts de la DEPF, la 4G est « un véritable levier de performances pour les entreprises ». Cette nouvelle technologie pourrait permettre de stimuler la croissance. Ainsi, l’introduction de la 4G pourra bénéficier au secteur des télécoms. Les entreprises de ce secteur pourront multiplier entre 7 et 20 fois la moyenne de leurs chiffres d'affaire mensuels réalisés avec un client.
Autres bénéficiaires de la future introduction de la 4G, les entreprises d’e-commerce locales. Pour la DEPF, la nouvelle technologie « boosterait le marché intérieur pour les entrepreneurs du Net ». Le rapport cite en exemple des entreprises comme MyDeal ou MarocAnnonces.
Enfin, l’introduction de la 4G encouragera également la croissance du PIB. Selon le service dépendant du ministère de l’économie, « La croissance de la consommation privée devrait tirer la contribution d’internet au PIB qui était de 1,2% en 2011. »
La 4G a des limites
Néanmoins, l’introduction de la 4G ne devrait pas se faire sans embuches. Premier obstacle : la prépondérance des forfaits prépayés sur le marché national des télécoms. Ceux-ci devraient rendre la diffusion des terminaux 4G « plus difficile ».
Autre obstacle, le prix des équipements réseaux. En effet, ces derniers ne sont pas produits sur le territoire national mais le prix à l’international de ces équipements est élevé et « leurs importations entraineront un accroissement des ressources consacrées à l'acquisition des technologies étrangères et impactera le déficit de la balance des paiements ».
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