L’ancien directeur de l’hôtel Mandarin Oriental de Marrakech est sorti de son silence pour nier les actes pédophiles dont l’accuse la justice marocaine.
Se confiant au quotidien français Le Monde, Patrick Finet s’est dit “accablé” par des accusations qui n’ont “aucune part de vérité.” Il les a qualifiées d’ignominies et a affirmé que “jamais un jeune homme n’est entré dans (sa) maison de Marrakech. Toucher à des enfants, c’est une chose qui (le) répugne”. Selon ses avocats, il serait victime d’un “chantage commercial”, conséquence du contentieux entre le propriétaire de l’hôtel Mandarin Oriental, Jaouad Kadiri, et Patrick Finet, qui devait en assurer la gestion clés en main. Evoquant des accusations infondées, Finet a souligné “qu’aucune victime ne s’est manifestée et que tous les témoins sont des salariés de M. Kadiri”. La chaîne hôtelière a, de son côté, récusé l’idée selon laquelle elle chercherait à couvrir Finet. “Mandarin a toujours exigé de l’ensemble de ses salariés dans le monde une conduite irréprochable et le respect des principes moraux et éthiques les plus rigoureux”, indique un communiqué. Finet, qui ne s’est pas présenté à la première audience de son procès, était à nouveau absent à celle du 19 octobre à Marrakech. Seul un de ses anciens chauffeurs, accusé de complicité, a comparu. Ce dernier a affirmé être innocent et assuré “n’avoir jamais amené d’enfants” au domicile de Finet.
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