Emeutes. Ambiance électrique à Tanger.

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Le calme n’est toujours pas revenu à Tanger. Après les violents affrontements qui ont opposé, dimanche 2 octobre, la police à certains habitants du quartier Bni Makada, le décès d’une personne interpellée en marge de ces évènements est venu raviver la tension sur place. Il s’agit de Mohamed Sekkam, un chef de famille quinquagénaire, que les pouvoirs publics étaient venus déloger, ce qui a provoqué les émeutes en question. Pour éviter tout débordement, les autorités locales l’auraient inhumé sans la présence de sa famille. Cela a naturellement provoqué la colère des voisins du défunt qui ont dressé des tentes dans tout le quartier en guise « d’obsèques populaires ». Mais l’étincelle de la rébellion semble s’être déjà propagée vers d’autres quartiers de la capitale du détroit. Dimanche 7 octobre, des affrontements ont éclaté au stade de la ville suite à une contre-performance de l’équipe locale. Après avoir envahi l’aire de jeu et interrompu la rencontre à la 70ème minute, les supporters mécontents ont défilé dans la ville brûlant plusieurs bacs à ordure et cassant certaines devantures de magasins.

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