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Rentrée universitaire 2023-24 : Comment Abdellatif Miraoui vise l’excellence !

Le ministre de l’Enseignement supérieur Abdellatif Miraoui assure et rassure ! Pour l’année universitaire 2023-24, une panoplie de nouveautés font leur apparition avec un seul objectif à l’affiche : l’excellence dans l’enseignement supérieur.

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Dans un premier lieu, il est quand même important de rappeler que l’année universitaire 2023-24 se veut particulière dans la mesure où elle marque le début de la mise en œuvre effective du Plan National d’Accélération de la Transformation de l’Écosystème de l’enseignement supérieur marocain.

Dans une note d’orientation adoptée dans le cadre du projet de Loi de Finances 2024, le gouvernement Akhannouch n’a pas manqué de souligner que l’Exécutif œuvrera à implémenter les dispositifs de ce pacte qui vise à instaurer un nouveau modèle pour l’université marocaine, à consacrer l’excellence académique et scientifique et à appuyer l’inclusion économique et sociale.

Tout récemment, le ministre de l’Enseignement Supérieur, Abdellatif Miraoui, s’est rendu à l’Université Mohammed V de Rabat où il a tenu à préciser que la rentrée universitaire 2023-2024 est “exceptionnelle” dans la mesure où elle est marquée par l’adoption d’un nouveau modèle pédagogique qui vise l’excellence dans l’enseignement supérieur, notamment à l’Université Mohammed V de Rabat.

Pôles d’excellence

Le ministre Abdellatif MiraouiCrédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Et d’expliquer qu’à travers une nouvelle génération de licences et des pôles d’excellence qui offrent une formation de qualité, l’UM5 de Rabat aspire à devenir un choix de premier plan pour les étudiants en quête d’appropriation de savoir et de performance pédagogique.

Le ministre Miraoui, qui présidait une rencontre consacrée aux nouveautés de cette rentrée universitaire à laquelle ont pris part le président par intérim de l’UM5 de Rabat, Farid El Bacha et nombre de présidents d’établissement relevant de cette université, a noté que cette nouvelle ingénierie pédagogique accorde une importance particulière aux passerelles qui permettent aux étudiants de changer de parcours et d’orientation en prenant en considération les années déjà passées à l’université.

“Il s’agit aussi de la mise en place des unités des langues et des “powersskills” en vue de développer les capacités personnelles des étudiants sur la voie de l’autonomisation”, a-t-il ajouté, rappelant la mise en place de programmes d’enseignements transversaux visant le renforcement des capacités pour développer et valoriser le capital humain indispensable à toute croissance. Et de rappeler aussi que les activités para-universitaires font aussi partie intégrante du cursus d’apprentissage de l’étudiant comme le théâtre, la musique et l’art plastique.

Plus de lauréats

Pour rappel, le Pacte Esri 2030 s’articule autour de quatre axes stratégiques, à savoir une réforme pédagogique globale et intégrée, une recherche scientifique alignée sur les priorités nationales, un écosystème d’innovation performant et un nouveau mode de gouvernance alliant agilité et performance.

L’opérationnalisation de ce pacte nécessite d’actionner un certain nombre de leviers. Ceux-ci ont trait notamment à la transformation numérique qui requiert une administration entièrement digitalisée, des services en ligne dédiés aux étudiants, aux enseignants-chercheurs et à la gestion des ressources humaines ; la performance du système, laquelle passe par des synergies transversales au sein de l’écosystème et avec les parties prenantes au niveau territorial et national ; la structuration, l’organisation et la réglementation.

Ceci implique une refonte de la loi 01.00, une accélération de l’adoption de ses textes d’application, une loi-cadre, des statuts du personnel, un statut de l’enseignant-chercheur et un statut de l’étudiant et de sa vie étudiante. Aussi, l’opérationnalisation de ce pacte acquiert un partenariat rénové “État-université-région”, une ouverture affirmée sur l’international (impulsion des programmes de mobilité entrante et sortante, implication dans les programmes internationaux de recherche, ouverture de l’espace universitaire national à des opérateurs internationaux…) et une forte implication des compétences marocaines à l’étranger.

Pour amorcer la mise en œuvre du Pacte Esri, plusieurs chantiers ont été retenus comme prioritaires, parmi lesquels le lancement de formations 100% anglophones, la mise en place de plateformes linguistiques et de tests de positionnement en langues, l’accréditation de nouvelles formations (fruit de l’écoute et du diagnostic des besoins de l’écosystème économique régional), ou encore la mise en place d’écoles “Code 212” (avec l’ambition d’atteindre 500 000 certifications à l’horizon 2028).

Aussi, des programmes de formation répondant à des besoins prioritaires ont été recensés visant notamment le doublement des effectifs des lauréats de médecine, la formation de 100 000 lauréats à horizon 2025 dans les domaines de l’aéronautique et de l’automobile, la formation de 10 000 lauréats spécialistes en action sociale à horizon 2030 ou encore la formation de 1000 doctorants-moniteurs annuellement…