Cette baisse exerce une pression énorme sur les systèmes de santé déjà fragiles de l’Afrique, car l’APD est considérée comme l’épine dorsale des programmes de santé essentiels dont la préparation aux pandémies, les services de santé maternelle et infantile, a expliqué CDC Afrique dans un document conceptuel publié en avril, précisant que les programmes de lutte contre les maladies sont tous menacés, ce qui met en péril l’objectif de développement durable n° 3 et la couverture sanitaire universelle.
À cela s’ajoute la spirale de la dette africaine, a indiqué la même source, notant que le niveau des ressources nationales reste faible.
L’étude relève que les urgences de santé publique se multiplient, augmentant de 41 % (de 152 en 2022 à 213 en 2024), ce qui met en évidence une grave pénurie d’infrastructures et de personnel de santé.
Les épidémies récurrentes (Mpox, Ebola, choléra, rougeole, Marburg…) ainsi que les effets du changement climatique et les crises humanitaires dans l’est de la RDC, au Sahel et au Soudan accablent des systèmes mis à rude épreuve par un sous-financement chronique, a fait observer CDC Afrique.
(avec MAP)