La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a présenté un état des lieux de l’exécution du budget 2024. Elle a indiqué que le gouvernement maintient l’équilibre macroéconomique tout en poursuivant les efforts de développement des infrastructures et de soutien à la capacité d’achat des citoyens.
Les recettes fiscales ont dépassé les prévisions initiales pour la première moitié de l’année. En réponse à ces résultats, le gouvernement a ouvert des crédits supplémentaires de 14 milliards de dirhams pour couvrir les dépenses imprévues, notant celles liées à la mise en œuvre du dialogue social et au soutien de certaines entreprises publiques impactées par la hausse des prix internationaux.
En préparation du projet de loi de finances 2025 et de la programmation budgétaire pour les années 2025-2027, Fettah Alaoui a insisté sur l’importance de poursuivre les réformes engagées. Ces réformes visent à concrétiser les engagements du programme gouvernemental et à répondre aux directives royales pour la mise en œuvre du nouveau modèle de développement.
Le Conseil de gouvernement a également adopté plusieurs décrets, dont un projet concernant des mesures transitoires pour certains juges, et un autre relatif aux compétences et à l’organisation du Secrétariat général du gouvernement. Ces mesures visent à « renforcer l’efficacité du système judiciaire et à adapter l’organisation gouvernementale aux besoins actuels ».
En matière de santé, deux décrets ont été approuvés pour améliorer la formation des professionnels de la santé et créer des comités régionaux de coordination de la formation pratique dans les métiers de la santé.
Un autre point abordé lors de cette réunion concerne le soutien direct aux familles pour la rentrée scolaire. Dans le cadre de l’initiative royale « Un million de cartables », des aides financières seront accordées aux familles pour chaque enfant scolarisé, afin d’alléger les charges liées à l’achat de fournitures scolaires. Les montants alloués varient entre 200 (pour chaque enfant scolarisé en école primaire ou au collège) et 300 dirhams (pour chaque enfant scolarisé au lycée).