Cette décision a été officialisée le 18 juin par le tribunal arbitral qui examine ce dossier depuis octobre 2018, et avait été initiée par Mohammed Hussein Al Amoudi, dirigeant de Corral Morocco Holding, une société suédoise et actionnaire majoritaire de la Samir.
Pour le moment, les motifs exacts de cette décision ne sont pas encore connus. Selon le site du CIRDI, “le Tribunal déclare la procédure close conformément à l’article 38 du Règlement d’arbitrage du CIRDI”.
Cette affaire, désormais dans sa dernière phase, repose sur les accusations d’Al Amoudi à l’encontre de l’État marocain. Le dirigeant de Corral Morocco accuse, entre autres, le Maroc d’avoir violé plusieurs protections accordées à son entreprise en vertu du traité bilatéral de 1990 entre la Suède et le Maroc.
Les plaintes de Corral concernent notamment la Samir, raffinerie acquise lors de la privatisation en 1997 et actuellement en liquidation judiciaire. Le dirigeant de la société suédoise demanderait par ailleurs un dédommagement de plus de 20 milliards de dirhams, alors qu’il en réclamait 14 milliards (soit 1,5 milliard de dollars) en 2019.