Il a accusé le gouvernement de distribuer des subventions aux importateurs de moutons, ce qui, selon lui, ne visait qu’à recueillir des faveurs électorales pour les bénéficiaires fortunés plutôt que d’alléger les charges des citoyens ordinaires. “Cela ressemble fortement à une campagne électorale financée prématurément par des fonds publics”, a-t-il déclaré, suggérant une corruption électorale.
Benkirane a également évoqué la lutte du gouvernement contre son parti, affirmant que le gouvernement utilise l’argent de l’État pour mener cette bataille. Il reste néanmoins déterminé à poursuivre son engagement politique de manière honorable, bien qu’il juge nécessaire de renforcer la vigueur de cette lutte.
En conclusion, il a mis en avant la conduite de son parti, qui, selon lui, mène une opposition basée sur le respect et la dignité, axée moins sur les gains électoraux immédiats que sur l’adhésion aux valeurs fondamentales du parti. “Si notre seul objectif est de gagner des sièges sans adhérer à nos principes, alors le parti n’a pas sa raison d’être”, a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de représenter fidèlement les valeurs de justice et d’intégrité.