Le ministre a expliqué que le principal obstacle à la réouverture de ces établissements est le manque de ressources humaines. Il a toutefois souligné les efforts déployés pour remédier à cette situation, notamment par le recrutement de cadres administratifs en fonction des postes budgétaires disponibles et par des partenariats avec les collectivités locales et les associations de la société civile.
La situation globale des maisons de jeunes au Maroc comprend 762 établissements répartis à travers le royaume, avec 57% situés en milieu urbain et 43% en milieu rural. En 2021, 146 de ces maisons étaient fermées en raison de problèmes liés à l’aménagement ou à l’équipement.
Par ailleurs, Bensaïd a évoqué les mesures prises cette année pour atteindre les objectifs du programme national de campements. Parmi ces initiatives figurent la création de nouveaux campements dans des zones auparavant dépourvues de ces services, l’amélioration des infrastructures existantes, ainsi que des partenariats avec des associations pour garantir un accès équitable et transparent à tous les enfants.
Le ministre n’a pas caché les défis liés à la capacité d’accueil, qui ne peut actuellement répondre qu’à 100.000 jeunes, face à une demande beaucoup plus élevée. “Ce sujet est discuté chaque année, et des investissements sont faits pour créer de nouveaux campements”, a-t-il affirmé.
Sur un autre plan, Bensaïd a mis en avant l’importance économique et industrielle de la culture, qui crée des richesses et des emplois, et a souligné le potentiel du domaine archéologique. Il a cité l’exemple d’Ighoud, où la découverte de la plus ancienne mâchoire d’Homo sapiens a transformé la région en une destination touristique scientifique.
Le ministre a également exprimé l’ambition du Maroc de devenir le premier pays arabe, musulman et africain à investir massivement dans la recherche archéologique, avec l’objectif de préserver les découvertes et de générer des projets économiques bénéfiques pour les communautés locales.