Les débats ont permis de préciser les lignes directrices en fonction de la teneur en THC des produits. Pour les produits contenant plus de 1% de THC, l’usage est strictement pharmaceutique, nécessitant une transformation en médicament. En revanche, lorsque la teneur en THC est inférieure à 1%, les produits peuvent inclure des cosmétiques, des compléments alimentaires, voire des matériaux de construction.
En ce qui concerne les compléments alimentaires, il a été stipulé qu’ils doivent contenir du CBD avec une teneur en THC inférieure à 0,3%. Quant aux produits cosmétiques, ils doivent être composés de CBD avec un taux de THC nul.
Dès demain, 1er juin, la commercialisation de ces produits débutera officiellement au Maroc. À ce jour, la DMP a enregistré neuf compléments alimentaires et dix produits cosmétiques. Ces produits seront d’abord disponibles exclusivement en pharmacies. Cependant, conformément à la loi 13-21, les transformateurs et fabricants peuvent ouvrir leurs propres points de vente sous réserve de satisfaire aux critères légaux et d’obtenir l’autorisation de l’ANRAC.
Mohamed Lahbabi, président de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, a souligné l’importance de cette réunion : “Cette étape est cruciale pour le développement de l’industrie du cannabis au Maroc, offrant de nouvelles opportunités économiques tout en assurant un cadre réglementaire strict pour la protection des consommateurs.”