Placé sous le patronage du roi Mohammed VI, le Tour prendra son départ à Laâyoune le 31 mai et s’achèvera à Casablanca, le 9 juin, traversant des villes et sites classés patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.
Cette édition propose un parcours de 1680 km à travers plusieurs régions et villes offrant divers paysages naturels et biologiques.
Le Tour du Maroc, qui fait partie de l’agenda de l’Union cycliste internationale (UCI Africa Tour), est considéré comme l’un des plus anciens tours au monde, la première édition avait été organisée en 1916 avant de revêtir un caractère officiel à partir de 1937.
Pour le président de la Fédération royale marocaine de cyclisme, Mohamed Belmahi, cette édition vise à jeter la lumière sur les atouts économiques, sociaux et culturels du Maroc et sur l’essor que connaissent les provinces du sud du Royaume, ainsi que sur la diversité naturelle des régions traversées par le tour.
Dans une déclaration à la MAP, Belmahi a souligné que le parcours de cette édition était tracé de manière à diversifier les défis et obstacles que les coureurs doivent affronter, ajoutant que les participants marocains gardent toutes leurs chances lors de cette compétition.
Les coureurs qui seront au départ de ce tour vont parcourir la distance programmée en 10 étapes. La première (31 mai) reliera Laâyoune à Tarfaya (150,4 km).
Cette édition verra la participation de sélections et équipes issues de l’Égypte, du Bénin, du Burkina Faso, d’Allemagne, de France, de Roumanie, de Croatie, de Turquie, du Portugal, des Philippines, des États-Unis, du Royaume-Uni, du Luxembourg et du Japon, outre le Maroc.
À noter que trois coureurs marocains ont remporté par le passé le Tour du Maroc, en l’occurrence la légende du cyclisme marocain, feu Mohammed El Gourch, qui a décroché trois titres en 1960, 1964 et 1965, Mohcine Lahssaini (2011) et Anas Aït Laabdia (2017).
(avec MAP)