Elle a souligné les efforts déployés pour accélérer les paiements aux entreprises, notant une réduction significative des créances dues par les institutions publiques, qui sont passées de 18 milliards de dirhams à 11 milliards entre la fin de l’année 2018 et mars 2024. La durée moyenne des paiements a également été réduite de 55 à 35 jours.
La ministre a fait remarquer que 80% des institutions publiques respectaient désormais le délai légal de 60 jours pour les paiements. Elle a aussi mis en lumière l’importance de l’Observatoire des délais de paiement, un outil qui aide à surveiller et à améliorer les délais de paiement de manière trimestrielle.
Au-delà de la gestion des délais de paiement, Nadia Fettah Alaoui a abordé les avancées de la réforme fiscale initiée par le gouvernement. Elle a décrit cette réforme comme exemplaire et progressive, s’étendant sur une période de cinq ans. Cette initiative n’augmente pas la pression fiscale, mais élargit l’assiette fiscale, permettant une hausse des revenus fiscaux de 7% en 2023 sans imposer de charges supplémentaires aux entreprises et aux citoyens.
En particulier, elle a évoqué la digitalisation comme un levier essentiel pour résoudre les problèmes de liquidité, en particulier pour les petites et moyennes entreprises. La plateforme de paiement mise en place par le ministère a facilité plus de 300.000 transactions, démontrant son efficacité.
Pour conclure, la ministre a rappelé l’importance de la numérisation et des réformes fiscales pour renforcer le tissu entrepreneurial marocain, en ligne avec les directives du discours royal du 28 août 2018. Ces réformes visent à fournir une vision claire et à long terme pour les entreprises opérant au Maroc, favorisant ainsi un environnement économique plus juste et plus compétitif.