Les principales zones de destination des personnes expulsées sont, dans l’ordre, le Maghreb, l’Afrique subsaharienne et l’Europe centrale. Ces chiffres correspondent à des personnes sortant d’un “centre de rétention administrative” et à celles frappées d’“arrêtés ministériels d’expulsion”, a précisé le ministère.
Cela n’inclut pas les personnes expulsées en raison de leur inscription au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), qui permet le suivi des islamistes radicaux.
Le ministre Gérald Darmanin, qui a réuni les préfets jeudi matin au ministère de l’Intérieur, “s’est félicité de ce premier bilan” et leur a demandé “d’accélérer encore en la matière, notamment grâce aux apports de la loi immigration dès lors que celle-ci sera promulguée”, a confié à l’AFP son entourage.
Ce texte controversé, difficilement adopté au Parlement après avoir été durci par la droite, doit encore être examiné par le Conseil constitutionnel avant d’être promulgué.
Il prévoit notamment l’expulsion d’étrangers délinquants en situation régulière, même ceux arrivés en France avant leurs 13 ans ou ayant un conjoint français.