Dans cet entretien, Othmane Rahmouni a qualifié les actions du gouvernement d’“illégales sur le plan formel”, comme une tentative de miner la lutte dans son contenu, comparant ces déductions salariales à la répression dans les rues et aux procès judiciaires, et rappelant dans ce sens l’audience imminente de 10 enseignants contractuels à Rabat, accusés de défendre l’école publique.

Des déductions survenues après une réunion entre le chef du gouvernement Aziz Akhannouch et la bureaucratie syndicale, qui selon lui ne représente pas les travailleurs descendus dans la rue et reste contrôlée par le gouvernement pour faire passer ses lois.

Pour Rahmouni, les enseignants n’ont pas voix au chapitre et le gouvernement n’est pas préoccupé par leur situation, celui-ci étant plutôt concentré sur les écoles privées pour leurs propres enfants, montrant ainsi peu d’intérêt pour l’école publique.

Il a conclu en affirmant que les déductions de salaire ne décourageraient pas les enseignants, et que les grèves et les manifestations continueraient jusqu’à ce que toutes les demandes des travailleurs de l’éducation soient satisfaites, soulignant que leurs problèmes sont multiples et persistants malgré les dialogues superficiels et les slogans creux.

Il a insisté sur le fait que la responsabilité incombait au gouvernement, après deux ans de dialogue infructueux.