L’été 2023 fera date dans l’histoire d’Essaouira. La Cité des Alizés, qui généralement voit sa population plus que doubler au mois d’août, a cassé cette année tous les compteurs en réalisant un record sans précédent avec une densité de visiteurs qui a vu la ville tripler le nombre de ceux qui y ont séjourné cet été”, lit-on dans un communiqué de la commune d’Essaouira.
“Autre caractéristique notable de ce millésime inédit, les touristes venus d’Europe et d’ailleurs ont représenté plus du tiers de ceux qui ont fait le choix d’Essaouira pour leurs vacances”, relève la même source.
Et d’expliquer que “généralement en cette période estivale, c’est le tourisme national et les MRE qui constituent l’essentiel des flux touristiques. Cela a été le cas cette année, mais ces flux se sont sensiblement élargis et enrichis d’une fréquentation exceptionnelle de touristes venus d’Europe, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Amérique du Nord”.
“L’augmentation des vols directs vers Essaouira a contribué de façon significative à cette performance, mais aux dires de nombreux touristes et à la lecture des commentaires sur les réseaux sociaux et dans les hôtels, outre la douceur légendaire de son climat par ces temps de canicule, l’attractivité d’Essaouira s’explique par le positionnement patrimonial, culturel et artistique que la ville s’est choisi depuis plus de trois décennies et qui donne aujourd’hui le meilleur de ses fruits”, souligne le communiqué.
Bayt Dakira, inauguré par le roi Mohammed VI en 2020, et qui raconte à sa façon l’histoire de la Cité des Alizés et de la relation que juifs et musulmans y ont construite, a ainsi accueilli quotidiennement plusieurs centaines de visiteurs qui ont parfois dépassé le millier, fait savoir le document.
Sur la place Moulay El Hassan, qui a accueilli plus de 20.000 mélomanes par soirée, et à Dar Souiri, l’Association Essaouira-Mogador et la Commune d’Essaouira ont aussi tout au long de l’été proposé au public, plusieurs fois par semaine, des concerts de musique de tous les répertoires souiris, des Gnaouas à la musique andalouse et du rituel des confréries à celui de toutes les musiques que la Cité des Alizés a le talent d’accueillir et d’incarner, relève le communiqué.
“À cette offre culturelle qui s’élargit régulièrement et qui s’ouvre aux nouvelles générations de musiciens et d’artistes, il faut ajouter le nombre et la qualité des expositions qui, à l’initiative de la direction provinciale de la Culture, ont permis aux peintres et sculpteurs de la ville de s’exprimer et de témoigner de la vivacité et de la créativité de la scène des arts plastiques de la Cité des Alizés”, conclut la même source.
(avec MAP)