Mohamed Benchaâboun a souligné l’importance d’une évolution significative des sociétés de gestion en termes de volume des fonds gérés, d’expertise, de gouvernance et de transparence pour atteindre cet objectif.
Il a ajouté que l’amélioration des capacités de gestion des sociétés de gestion est essentielle pour renforcer leur crédibilité auprès des investisseurs et pour faciliter la collecte de fonds importants et l’accès à des ressources supplémentaires nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le fonds souverain.
Entre 120 et 150 milliards de dirhams d’investissements en 5 ans
Le Fonds Mohammed VI prévoit de réaliser entre 120 et 150 milliards de dirhams d’investissements au cours des cinq prochaines années, a rappelé le directeur général. Il accompagnera les sociétés de gestion présélectionnées en investissant dans les sous-fonds thématiques ou sectoriels proposés, jusqu’à concurrence d’un tiers de la taille prévue pour chacun de ces sous-fonds.
Le premier appel d’offres concerne tous les domaines de l’entreprise, à l’exception des startups et de l’infrastructure, qui bénéficieront d’une structuration adaptée à leurs spécificités.
Selon Benchaâboun, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement offre une opportunité exceptionnelle de voir émerger des acteurs solides, crédibles et consolidés, capables de rayonner à l’échelle du continent africain.
Il a invité les acteurs du Private Equity à saisir ces opportunités et à proposer des approches innovantes, volontaristes et ambitieuses afin de positionner le capital-investissement au Maroc comme un leader continental.
La conférence, organisée par l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC), a été marquée par la participation de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, de la présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux, Nezha Hayat, du président de l’AMIC, Hatim Ben Ahmed, ainsi que de nombreux investisseurs et gestionnaires de fonds d’investissement et de sociétés de gestion.