Selon la députée, membre de la commission spéciale, une séance spécifique sur la situation à Melilia doit être organisée compte tenu des “indices d’ingérence d’un pays tiers”, faisant référence à Rabat, qui “ne cache pas ses intérêts territoriaux sur la ville autonome” de Melilia.
La police nationale espagnole a arrêté neuf personnes en début de semaine pour leur appartenance présumée à un réseau d’achat de votes lors des élections régionales et locales, mais toutes ont été remises en liberté en attendant d’être convoquées par la juge en charge de l’enquête.
Tous les individus arrêtés sont liés à la Coalition pour Melilla (CPM) et sont soupçonnés de fraude électorale grâce à l’achat présumé de 10.000 votes par correspondance.
De son côté, le Maroc, par le biais du porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas, a réfuté “catégoriquement” les accusations selon lesquelles il pourrait être derrière l’achat de ces votes.