D’abord le Canada, le Mexique, la Chine, puis l’Europe, et demain, pourquoi pas, le Maroc ? La frénésie de Donald Trump pour imposer des droits de douane (les fameux “tariffs”) envers des États hier considérés comme des amis, ou du moins des partenaires, a de quoi inquiéter. Le 13 février dernier, sans spécifier quels pays seraient concernés, le 47e occupant de la Maison Blanche a annoncé qu’il allait “rétablir l’équité” dans les relations commerciales entre les États-Unis et le reste du monde.
Le plan du républicain passe par une revue des imports et exports des États-Unis avec chacun de ses partenaires. Puis, a-t-il fait savoir, sur la base de ce rapport, qui doit être livré le 1er avril, il établira des tarifs douaniers “réciproques” et “personnalisés” selon les pays. Des rumeurs rapportées par Africa Intelligence font déjà écho d’une renégociation probable de l’accord de libre-échange signé avec le Maroc en 2004 pour favoriser les entreprises américaines. Information depuis démentie par le ministère du Commerce et de l’Industrie sur Le360. Alors que faut-il craindre, et le Royaume peut-il passer entre les gouttes de la tempête “Donald” ?