Selon le média de l’enclave espagnole de Sebta, Ceuta TV, Cañas a demandé la mise en place d’un instrument européen de protection des processus électoraux et la révocation de l’aide aux pays partenaires s’ils s’avèrent à l’origine de telles ingérences.
Le tribunal numéro 2 de Melilia a ouvert une procédure préliminaire après qu’un nombre disproportionné de demandes de vote par correspondance a été détecté et que de nombreux indices d’un possible achat de votes ont été rendus publics. Les enquêtes ont conduit à l’arrestation de plusieurs personnes, dont le conseiller de Coalición por Melilla (CPM) et le numéro trois du parti.
“En plus de ces faits déjà très graves, il y a des allégations dans les médias espagnols selon lesquelles la fraude pourrait avoir été orchestrée par le Maroc, dans le cadre de sa stratégie de violation de l’intégrité territoriale d’un État membre de l’Union”, a poursuivi l’eurodéputé de droite. “Ce serait extrêmement inquiétant, car cela viendrait s’ajouter aux preuves qui désignent le Maroc dans ce qu’on appelle le Qatar-Morocco Gate”, a-t-il ajouté.
Une accusation qui ne sort pas des habitudes de l’eurodéputé, pour qui le Maroc est responsable de “l’asphyxie économique” de Sebta et Melilia. En novembre 2022, l’eurodéputé accusait déjà le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, de tolérer la fermeture des frontières terrestres des enclaves, empêchant ainsi le passage de marchandises européennes, ce qui provoquerait, selon ses dires, “l’asphyxie économique de ces deux enclaves espagnoles”.