Selon la notification RASFF 2023.2642, les concombres marocains contenaient des traces du pesticide Oxamyl dans une proportion dépassant largement sa Limite maximale de résidus (LMR), établie au minimum détectable en laboratoire, 0,01 mg/kg – ppm.
Les concombres ont été détruits, de sorte qu’ils n’atteignent les marchés d’aucun pays de l’Union européenne (UE), précise Hortoinfo.
Le RASFF a qualifié cette affaire de “potentiellement grave”, en raison des conséquences que la consommation de ces concombres pourrait avoir.
Oxamyl est un insecticide, acaricide et nématicide qui lutte contre les ravageurs dans le sol et sur le feuillage des plantes. L’empoisonnement avec ce pesticide peut causer des maux de tête, des étourdissements, une gêne thoracique, de la confusion, une vision floue, de la transpiration, des nausées, des coliques, des pupilles contractées, un pouls lent, la cécité ou même la mort, conclut Hortoinfo.