Par arrêté du chef du gouvernement, Bouthayna Hussaini Iraqui, Abdelaziz Nouyadi et Youssef Lamdasni ont rejoint la commission anti-corruption, une instance rattachée à la primature. Cette décision, qui a été rendue publique au bulletin du 3 avril dernier, vient en application du décret portant institution de ladite commission, texte daté de 2017.
Précisément, ces nominations concernent les membres issus de la société civile et des organisations professionnelles.
Bouthayna Hussaini, qui représente la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a été nommée dans la catégorie “organisation professionnelle patronale la plus représentative” ; l’avocat Me Abdelaziz Nouyadi, secrétaire général de Transparency Maroc, a été nommé parmi les membres issus d’associations œuvrant dans le domaine de la lutte contre la corruption ; et enfin Youssef Lamdasni est le représentant du Réseau marocain de défense des biens publics (RMDBP).
Ces trois personnalités viennent s’ajouter à une équipe composée des représentants gouvernementaux et d’institutions impliquées.
À noter que la Commission nationale anti-corruption est à ne pas à confondre avec la l’Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption (INPPLC), entité constitutionnelle.
La Commission est présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et composée des départements ministériels concernés et des instances de gouvernance. Cet organe est chargé du “suivi de l’exécution et de l’évaluation des différentes orientations stratégiques, des projets et des actions susceptibles de renforcer l’intégrité et de renforcer l’éthique de la transparence”.