Jazzablanca : le programme de la 16e édition prévue du 22 au 24 juin 2023

Prévue du 22 au 24 juin 2023, la 16e édition de Jazzablanca sera organisée autour de concerts payants à Anfa Park et de concerts gratuits à la place des Nations-Unies. Pour les concerts d’Anfa Park, six artistes sont pour l’heure annoncés.

Le festival Jazzablanca signe son retour pour sa 16e édition prévue du 22 au 24 juin prochain. “Attendu par le public avec enthousiasme, Jazzablanca est aujourd’hui un rendez-vous incontournable dans l’agenda culturel du royaume”, annonce un communiqué des organisateurs.

Au niveau de la billetterie dont la vente a été lancée en janvier 2023, Jazzablanca affiche déjà sold out pour les “Blind Pass” (réservations avant le programme officiel). Désormais, les organisateurs annoncent le lancement, ce 18 mars, de la phase 1 de la billetterie, mais aussi une première partie de la programmation.

À propos de la programmation, six premiers artistes se produiront sur la scène d’Anfa Park. Vendredi 23 juin, la chanteuse de Blues américaine Beth Hart se produira sur la Scène Casa Anfa avec des tubes comme LA Song et Am I The One et des chansons issues de ses collaborations avec des artistes légendaires tels que Jeff Beck ou Joe Bonamassa.

Samedi 24 juin, la Scène Casa Anfa sera occupée par le Britannico-Libanais Mika. Artiste pop, il interprétera des tubes de son premier album Life in Cartoon Motion, sorti en 2007. Sur la Scène21, le jeudi 22 juin, la Gambienne Sona Jobarteh jouera de sa kora avec des notes issues des traditions ancestrales de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi sa voix envoûtante. Cette musicienne britannique d’origine gambienne est une spécialiste de la musique mandingue.

La soirée du jeudi se poursuivra sur la Scène21 avec le claviste anglais Kamaal Williams, qui fusionne jazz, funk et musique électronique. Kamaal Williams repousse les limites du jazz contemporain avec des rythmes électroniques, des grooves funky.

Vendredi 23 juin, sur la Scène21, place au jazz marocain avec le quartet d’Ismail Sentissi. Né à Safi en 1975, Ismail a fait ses premières gammes dans la musique traditionnelle de son pays avant de trouver sa voie dans le jazz. Il crée ainsi un style unique qui mêle sonorités marocaines et jazz moderne avec ses albums Safi, Saber et Elkhamsa.

Le soir même, et sur la même scène, le public aura rendez-vous avec un des pionniers de l’afrojazz et maître incontesté du highlife (style de musique africain apparu dans les années 1900 à Accra), l’artiste ghanéen Gyedu-Blay Ambolley avec son Sekondi Band.

Ambolley a marqué l’histoire de la musique africaine en créant un genre musical unique, nommé “simigwa”, une variante du highlife, qui est un mélange d’afrobeat, de reggae, de groove, de soca, de jazz et de funk. Avec une carrière musicale qui s’étend sur plus de quatre décennies, il a sorti plus de 30 albums et a influencé de nombreux artistes africains contemporains.