Suite à une question écrite du sénateur Fernando Clavijo Batlle adressée le 8 février, le gouvernement espagnol a affirmé que l’Institut Cervantes ne comptait pas ouvrir un “siège” à Laâyoune, “si par ‘siège’ on entend la forme du ‘centre’ qui est réglementée dans sa loi et son règlement”, mais bien une “extension”.
“L’ouverture d’une extension est envisagée à condition que l’on trouve un espace qui remplisse les conditions idéales” pour cela. “En revanche, l’ouverture d’un quelconque consulat (dans la ville du Sahara, ndlr) n’est pas prévue”, a ajouté le gouvernement espagnol.
Dans sa question écrite, le sénateur nommé par le Parlement des Canaries, membre du groupe parlementaire nationaliste au Sénat, demandait si “le gouvernement espagnol envisage d’ouvrir un consulat à Laâyoune et un siège de l’Institut Cervantes”.
Cette question fait suite aux propos tenus en décembre dernier par le directeur de l’Institut Cervantes de Rabat José Maria Martinez, qui avait déclaré lors de la réunion annuelle des directeurs des centres de l’Institut Cervantes : “Nous avons un grand objectif en 2023 : que les Espagnols reviennent au Sahara ! En 2023, nous allons ouvrir une extension à Laâyoune. Presque tout est prêt. La seule chose qui reste est de conclure certains accords.”
Une annonce qui n’avait pas manqué de susciter une polémique dans les rangs des parlementaires espagnols, critiquant l’installation de cette antenne au Sahara.