Indice de performance climatique : le Maroc classé 4e au niveau mondial

Le Maroc a gagné cette année une place parmi les dix premiers pays les plus performants sur le plan climatique, selon le rapport de l’indice de performance climatique. Le royaume est devancé par le Chili, 3e, la Suède, 2e et le Danemark, 1er.

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La station solaire Noor, à Ouarzazate. Crédit: DR

Le rapport est établi par Germanwatch (ONG), le réseau international d’action pour le climat et l’institut allemand “New Climat Institute”. L’Indice de performance climatique est un outil de surveillance indépendant permettant de suivre les performances des pays en matière de protection du climat. Il vise à renforcer la transparence de la politique internationale en matière de lutte contre le changement climatique et permet de comparer les efforts de protection du climat et les progrès réalisés par chaque pays.

Les pays qui ont fait l’objet de cette évaluation (60, outre l’Union européenne), et qui représentent ensemble 90 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont été classés sur la base d’une grille de 14 indicateurs dans les quatre catégories suivantes : les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’énergie et la politique climatique, indique un communiqué du ministère de la Transition énergétique.

Selon le département de Leila Benali, “le Maroc doit cette position (…) à son alignement avec la trajectoire d’un réchauffement climatique de moins de 1,5°C, conformément à l’accord de Paris sur le climat ainsi qu’aux efforts déployés dans le cadre de sa stratégie énergétique pour le développement des énergies renouvelables et propres”.

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“Le Maroc a reçu également une note élevée pour sa politique climatique internationale, notamment en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre”, poursuit le communiqué affirmant que le royaume a “honoré tous ces engagements dans le cadre de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique en matière de ‘reporting’, notamment en soumettant déjà quatre communications nationales et trois rapports biannuels actualisés sur les efforts d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre”.