Cette dernière proportion varie de 8 % dans la mécanique et métallurgie à 50 % dans l’électrique et l’électronique, ressort-il des résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture, menée par BAM.
En ce qui concerne les conditions d’approvisionnement au T3-2022, elles auraient été “normales” selon 63 % des industriels et “difficiles” selon 36 % d’entre eux, souligne la même source. Ces parts sont respectivement de 86 % et de 14 % dans la chimie et parachimie, de 73 % et de 27 % dans l’électrique et électronique, de 68 % et de 30 % dans l’agro-alimentaire, de 66 % et de 30 % dans le textile et cuir, tandis que 88 % des entreprises de la mécanique et métallurgie indiquent des conditions d’approvisionnement difficiles.
S’agissant du stock des matières premières et demi-produits, il aurait été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité, relève la banque centrale.
Concernant les effectifs employés au T3-2022, 62 % des entreprises indiquent une stagnation et 34 % une baisse. Ces proportions sont respectivement de 64 % et de 36 % dans l’électrique et électronique, de 52 % et de 41 % dans la chimie et parachimie, ainsi que de 33 % et de 67 % dans la mécanique et métallurgie. Dans l’agro-alimentaire ainsi que dans le textile et cuir, la quasi-totalité des entreprises indiquent une stagnation des effectifs, selon l’enquête. Les industriels anticipent une stagnation des effectifs employés dans l’ensemble des branches d’activité hormis l’électrique et électronique où ils s’attendent à une hausse pour les trois prochains mois.
S’agissant des coûts de production au T3-2022, les coûts unitaires de production auraient augmenté dans l’ensemble des branches d’activité. La proportion des industriels déclarant une hausse de ces coûts se serait située à 82 % dans la chimie et parachimie, à 73 % dans l’électrique et électronique, à 66 % dans l’agro-alimentaire, à 47 % dans le textile et cuir et à 43 % dans la mécanique et métallurgie.
Sur la même période, la situation de la trésorerie aurait été jugée normale par 64 % des entreprises et difficile par 24 % d’entre elles. Par branche, ces parts sont respectivement de 80 % et de 19 % dans la chimie et parachimie, de 78 % et de 20 % dans le textile et cuir, de 71 % et de 29 % dans l’agro-alimentaire et de 38 % et de 62 % dans l’électrique et l’électronique. Pour ce qui est de la mécanique et métallurgie, la situation de trésorerie aurait été aisée pour 54 % des entreprises et normale pour 30 %, ajoute la même source.
(avec MAP)