Pour son deuxième voyage dans la région, l’envoyé spécial de secrétaire général de l’ONU passe un test sur la méthode qui le différencie de ses prédécesseurs. Au cours de ce voyage, Staffan de Mistura « l’intention de rester guidé par les précédents clairs établis par ses prédécesseurs » mais également celui « de visiter le Sahara », a indiqué Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général des nations unies.
Interrogé pour savoir si dans ce cadre il comptait relancer des tables rondes organisées en 2019 par l’ex-émissaire allemand Horst Köhler avant de démissionner, le porte-parole est resté évasif.« Ce qu’il cherche, c’est comment nous pouvons faire avancer le dialogue dans le contexte des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité », a-t-il dit.
Si Rabat est en faveur d’une reprise de ces tables rondes, l’Algérie est contre, souhaitant des négociations bilatérales entre le Polisario et le Maroc.
À la question de savoir pourquoi l’Algérie ou la Mauritanie n’étaient pas mentionnées dans l’annonce de ce nouveau voyage de l’émissaire, Stéphane Dujarric a répondu qu’il partagerait d’autres informations s’il en a au fur et à mesure de l’avancée du voyage.
Nommé en novembre, Staffan de Mistura avait effectué en janvier sa première tournée dans la région, qui l’avait conduit à Rabat, en Mauritanie, à Alger et à Tindouf en Algérie pour y rencontrer le Polisario.
(avec AFP)