Il s’agit de la première réunion du Comité d’urgence du règlement sanitaire international concernant la flambée épidémique de variole du singe dans plusieurs pays. L’OMS n’a pas indiqué quand les conclusions des experts seront annoncées.
The first Emergency Committee meeting regarding the multi-country #monkeypox outbreak is currently ongoing https://t.co/1zoGHShNb0 pic.twitter.com/zyWlOu0uE2
— World Health Organization (WHO) (@WHO) June 23, 2022
“Le comité d’urgence devrait publier une déclaration dans les jours suivant la réunion”, a précisé l’OMS, relevant qu’il s’agit d’une réunion à huis clos.
Une recrudescence des cas de variole du singe a été détectée depuis mai en dehors des pays d’Afrique subsaharienne, foyer endémique de la variole. Du 1er janvier au 15 juin, 2103 cas confirmés, dont un décès au Nigéria, ont été signalés à l’OMS dans 42 pays, y compris en Afrique. Face à cette flambée mondiale des cas, l’OMS a annoncé le 14 juin dernier vouloir réunir un comité d’urgence.
La réunion du comité d’urgence de jeudi comprend des experts des régions les plus touchées. Ces derniers feront une recommandation au directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
“Le comité d’urgence donnera son avis au directeur général de l’OMS sur la question de savoir si l’événement constitue une urgence de santé publique de portée internationale et, dans l’affirmative, il proposera des recommandations temporaires sur la manière de mieux prévenir et réduire la propagation de la maladie et de gérer la réponse de santé publique mondiale”, a détaillé l’OMS.
Une maladie le plus souvent bénigne
Connue chez l’être humain depuis 1970, la variole du singe est considérée bien moins dangereuse et contagieuse que sa cousine, la variole, éradiquée en 1980. La maladie est due à un virus transmis à l’être humain par des animaux infectés.
Pour rappel, la maladie virale provoque des symptômes semblables à ceux de la grippe. Elle se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes. Le plus souvent bénigne, elle guérit généralement spontanément après deux à trois semaines.
(avec MAP)