Les deux rencontres ont été l’occasion de présenter un exposé sur la vision générale de la mise à niveau du système national de santé, et un autre sur le développement de certains points relatifs au dialogue social, notamment la mise en application des dispositions de l’accord du 24 février 2022 entre le gouvernement et les centrales syndicales.
Ces dispositions concernent la situation du personnel de la santé, le référentiel des emplois et compétences et la création de l’instance nationale des infirmiers et techniciens de la santé, indique le ministère dans un communiqué.
Un comité technique conjoint
La même source relève qu’il a été convenu de la création d’un comité technique conjoint spécial pour chaque catégorie afin de veiller à la mise en application optimale des dispositions de l’accord, après l’adoption des textes juridiques d’application de cet accord.
Le communiqué annonce l’organisation prochaine de deux sessions de formation portant sur le référentiel des emplois et compétences et la création d’un comité conjoint entre l’administration et les syndicats pour accompagner l’élaboration de ce référentiel.
Le ministère s’est dit engagé “à remettre aux partenaires sociaux un mémorandum sur la création des instances professionnelles pour les infirmiers et techniciens de la santé pour recueillir leurs points de vue dans la perspective de parvenir à une vision commune dans les plus brefs délais”.
Les deux parties se sont mises d’accord pour reprendre les rounds du dialogue social début septembre, en vue d’examiner les points objets de l’accord dans le cadre des comités thématiques, dont les revendications qui n’engagent pas des ressources financières, le dossier des lauréats du master et du 2e cycle des instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé et celui des lauréats de l’école nationale de la santé publique.
Ont pris part à la première réunion la ligue nationale de la santé (UMT), le syndicat national de la santé (CDT), le syndicat national de la santé publique (FDT), la ligue nationale de la santé (UGTM) et la ligue nationale du secteur de la santé (UNTM), et à la deuxième réunion le syndicat indépendant des infirmiers, le syndicat indépendant des médecins du secteur public et l’organisation démocratique de la santé (ODT).
(avec MAP)