“Les Boucs” de Driss Chraïbi : 70 ans après, la célébration d’un roman précurseur

À l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), le Salon international du livre (SIEL) consacre pour la première fois un espace hommage à Driss Chraïbi. En mettant en lumière “Les Boucs”, paru en 1955 et longtemps resté dans l’ombre, l’événement souligne la puissance d’un livre pionnier du récit de l’immigration.

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Driss Chraïbi. Crédit: ULF ANDERSEN / Aurimages / AFP

C’est un livre de chevet pour certains, et un roman complètement méconnu pour d’autres. Paru il y a exactement 70 ans, Les Boucs doit être considéré comme le premier roman marocain et maghrébin à raconter la vie d’un immigré en France.

Les Boucs de Driss Chraïbi.

Si Le passé simple et La civilisation… ma mère, les deux romans phares de Driss Chraïbi, décédé en 2007, lui volent souvent la vedette, sa lecture n’en demeure pas moins cruciale pour comprendre le long chemin parcouru par la thématique de l’immigration et de l’exil dans le roman marocain. Pour Kacem Basfao, intime de l’auteur et considéré comme l’un de ses plus grands spécialistes, Les Boucs constituerait même “une porte d’entrée” dans l’œuvre de Driss Chraïbi.

Alors que les proches de feu Chraïbi entament la préparation de la commémoration du centenaire de sa naissance, qui aura lieu en 2026, la 30e édition du Salon international du livre a tenu à rendre hommage à ce roman de l’écrivain, à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et de son président, Driss El Yazami.

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