Dans tous ses états
Cinéma d’animation. Vice Versa 2, une production des studios Pixar, connaît un succès remarquable, rarement attendu pour le second volet d’un film d’animation. Réalisé par Kelsey Mann, le long-métrage a même remplacé la seconde partie de la saga Dune à la tête du box-office américain.
Sous ses allures de film pour enfants, le premier Vice Versa (Inside Out), sorti en 2015, avait déjà fait un beau score dans les salles de cinéma. Les critiques avaient salué l’intelligence avec laquelle le long-métrage traitait les questions émotionnelles, d’une manière à toucher son jeune public, tout en s’adressant également à un public plus mature.
Dans ce second opus, on retrouve la protagoniste, Riley, désormais une adolescente confrontée à des changements qui lui en apprennent plus sur elle-même qu’elle ne l’aurait pensé. On retrouve aussi ses émotions personnifiées et colorées (jaune pour Joie, vert pour Dégoût, bleu pour Tristesse) auxquelles s’ajoutent de nouveaux personnages : Embarras, Ennui et Anxiété, qui vont bouleverser la vie de Riley.
Actuellement dans les salles.
À la belle étoile
Projection. L’Institut français de Casablanca organise trois nuits de projections de films à la belle étoile à Anfa Park, sous la thématique “Art et Sport”. Après la projection du film Le Ballon d’or le 27 juin, une comédie du réalisateur Cheik Doukouré, le film Les Triplettes de Belleville sera projeté dans la soirée du 28 juin.
Ce film d’animation, signé Sylvain Chomet, retrace le parcours d’un petit garçon élevé par sa grand-mère, qui se prend de passion pour le vélo au point de participer au Tour de France. Jusqu’à son enlèvement par deux inconnus pendant la compétition…
Pour la troisième et dernière soirée de ce “Cinéma sous les étoiles”, une projection de Mica, troisième long-métrage du réalisateur franco-marocain Ismaël Ferroukhi, est prévue, dans lequel Sofia (Sabrina Ouazani), joueuse de tennis professionnelle, prend sous son aile un petit garçon issu d’un bidonville de Meknès.
Les 28 et 29 juin à Anfa Park, Casablanca.
Au bout de l’iPhone
Exposition. Pour la première fois, l’univers coloré du photographe ghanéen Derrick Ofosu Boateng est présenté à l’Atelier 21, dans le cadre de son exposition “Moroccan Mosaic : A journey into Hueism”.
Sorti d’une résidence artistique à Essaouira, pleinement imprégné de l’univers des Gnaouas, l’artiste mêle son expérience marocaine à une approche artistique qui lui est propre, le “Hueism”, qu’il définit comme “mêlant thérapie par la couleur et poésie visuelle”.
Les photos de Derrick Osofu Boateng ont la particularité d’être uniquement prises avec un iPhone, et sont porteuses du dynamisme d’une nouvelle génération d’artistes africains.
Jusqu’au 19 juillet à la galerie l’Atelier 21, Casablanca.
Mazzika
Événement. Dernier-né de l’agence Seven PM, qui organise déjà Jazzablanca et Casa Anfa Latina, le festival Alif inaugure sa première édition à Anfa Park. Après le jazz et la musique latine, c’est la musique arabe et orientale qui est mise à l’honneur dans le cadre de ce nouveau festival, qui accueillera de grands noms de la chanson arabe contemporaine.
Parmi eux, le Libanais Ragheb Alama, les Marocains Hatim Ammor et Myriam Fares, ainsi que l’Irakien Saif Nabeel.
Les 4 et 5 juillet à Anfa Park, Casablanca.
Finir en beauté
Festival. La 19e édition du Festival Mawazine se termine le 29 juin. Après la rappeuse américaine Nicki Minaj (vendredi 28), c’est le DJ Calvin Harris qui assurera la soirée de clôture sur la scène OLM Souissi. Côté oriental, le public a rendez-vous avec trois piliers de la musique marocaine : Samira Saïd et Abdelaziz Stati (le 28) et Saïda Charaf (le 29).
Jusqu’au 29 juin à Rabat.