Abdellah Herzenni couvre la période de 1970 à 2014, offrant un regard critique sur l’évolution des pratiques d’irrigation à travers le temps et leur impact sur les communautés locales.
L’ouvrage est divisé en deux grandes parties. La première examine comment les interactions entre les conditions naturelles, les technologies et l’organisation sociale se manifestent dans les zones traditionnelles d’irrigation des montagnes et des plaines. Cette section discute également des rapports de pouvoir et de leur évolution, notamment durant la période du protectorat, où un système juridique partial et excessif a été mis en place.
La seconde partie se penche sur les effets de la modernisation des infrastructures hydro-agricoles, qui, bien qu’elles visent à moderniser l’agriculture, tendent à marginaliser la petite paysannerie.
Les limites du développement participatif
L’auteur critique les approches de développement participatif qui, malgré leurs intentions, finissent souvent par réduire la participation des agriculteurs à un simple partage des coûts, sans les responsabiliser véritablement ni améliorer significativement leur situation.
Le travail de Herzenni met en lumière l’importance d’une gestion de l’eau qui soit à la fois équitable et adaptée aux spécificités locales, en tenant compte des implications sociales et environnementales de chaque mode de gestion.
Il s’agit d’un apport significatif à la littérature sur la gestion de l’eau et le développement rural, offrant des perspectives cruciales pour les politiques futures dans des contextes similaires.
«Repères sur les modes de gestion de l'irrigation au Maroc. Études d'écologie sociale»
Abdellah Herzenni
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Repères sur les modes de gestion de l’irrigation au Maroc. Études d’écologie sociale, de Abdellah Herzenni, aux éditions Al Irfane.
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