Peace & love
Cinéma. Très attendu depuis l’annonce de sa production en 2021, le biopic dédié à Bob Marley arrive dans les salles le 14 février. En plus de quinze ans de carrière, Bob Marley a révélé le reggae au grand public : quand il décède prématurément d’un cancer à 36 ans en 1981, il laisse un héritage qui continue de lui survivre. Tourné entre Londres et Kingston en Jamaïque, Bob Marley, one love est un film du réalisateur Reinaldo Marcus Green, avec l’acteur Kingsley Ben-Adir dans le rôle-titre.
Et c’est parce que l’artiste jamaïcain a placé l’amour au cœur de tous ses projets artistiques que le film sort en salles le jour de la Saint-Valentin. Intemporels, les plus célèbres titres de Bob Marley résonnent tout au long du film, qui aborde, outre la vie personnelle du chanteur, une histoire politique qui a trait à toute une génération. De la tentative d’assassinat l’ayant visé en 1976 aux tensions sociales qui ont secoué Kingston, Bob Marley, one love est une immersion dans la courte vie d’une légende.
À partir du 14 février dans tous les Mégarama.
Le langage universel des mains
Spectacle. Cette année, l’Institut Cervantès place les arts vivants au cœur de sa programmation culturelle. Dans le cadre du programme “Crecemos con cultura” (grandir avec la culture), une série d’œuvres artistiques au langage universel et accessible seront présentées, comme des spectacles de marionnettes.
Passages, de Toni Zafra, s’inscrit ainsi dans l’univers bohème du cirque, et retrace l’histoire et la technique de la marionnette. Quant à Anthologie, c’est le premier spectacle, initialement créé en 1987, de Jordi Bertrán, l’un des plus grands spécialistes mondiaux de la marionnette. Cette “anthologie”, qui porte bien son nom, s’inspire de grandes personnalités de la culture, du cirque et du théâtre pour monter un spectacle structuré à la manière d’un cabaret qui voyage à travers le monde.
Les 9, 10, 16 et 17 février à l’Institut Cervantès de Casablanca.
Fatigué, mais en forme
Humour. Début janvier, l’humoriste franco-tunisien Hakim Jemili était à l’affiche d’une nouvelle série Canal +, Dans cinq ans. Un voyage dans le temps hilarant, qui raconte avec humour toutes les dérives sociales ainsi que les angoisses causées par les fulgurantes avancées technologiques de notre époque.
Ce 11 février, Hakim Jemili sera à Casablanca pour présenter son dernier spectacle, Fatigué, qui aborde avec dérision la question du rythme intense des sociétés modernes. L’occasion de faire la connaissance d’un artiste qui s’est fait connaître auprès de son public pour ses sketchs sur Instagram et YouTube et son regard pertinent sur le monde.
Le 11 février au Studio des Arts Vivants, à Casablanca.
Sans limites
Théâtre. La pièce de théâtre, Je ne cours pas, je vole, fruit d’une seconde collaboration entre Elodie Menant et Johanna Boyé, nous embarque dans la course semée d’obstacles que veut remporter Julie Linard : depuis 12 ans, elle prépare la demi-finale du 800 mètres des Jeux Olympiques qu’elle s’apprête à disputer. Une ode à la résilience et au dépassement de soi.
Le 14 février au Théâtre Mohammed V, à Rabat.
Les petits adultes
Jeune public. Jusqu’au 21 février, plusieurs antennes de l’Institut français du Maroc accueillent la deuxième édition du festival “Comme des grands”, destiné au jeune public. Des spectacles de danse et de cirque, des installations musicales et sensorielles, des représentations théâtrales… Une programmation purement culturelle et artistique pensée pour les enfants, pour éveiller les sens et l’imagination.
Entre Tanger, Casablanca, Rabat et Marrakech, jusqu’au 26 février.
