Timothée Chalamet est Wonka au cinéma, le Sacré-Coeur de Casa accueille Mozart... les sorties de la semaine

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Choco & co.

Cinéma. Décidément, les livres de Roald Dahl sont indémodables. En 2005, paraissait Charlie et la chocolaterie : un film comme on n’en fait plus, adaptation par le génial Tim Burton du roman éponyme de l’auteur britannique, avec Johnny Depp dans le rôle de l’incontournable chocolatier Willy Wonka. Le film a connu un succès immédiat et est gravé dans la mémoire de toute une génération.

Pas étonnant, donc, que près de vingt ans plus tard, le réalisateur Paul King propose de donner une seconde vie à Willy Wonka, dans un prequel qui raconte son ascension, Timothée Chalamet chaussant les bottes de Johnny Depp. Un certain Mister Bean (Rowan Atkinson), figure également au casting, aux côtés de Hugh Grant et de Sally Hawkins. Fantaisiste et merveilleux, le monde de Charlie et la Chocolaterie est réincarné dans Wonka, dont la sortie internationale est prévue le 13 décembre.

Au Ciné Atlas, à Rabat.

Sacré prodige

Concert. Officiellement inauguré le 18 novembre dernier en présence du ministre de la Culture, l’espace culturel de l’ex-église du Sacré-Cœur de Casablanca démarre sa saison. Et ce, en accueillant un hommage musical inédit au génie du compositeur viennois Mozart, dont les œuvres seront interprétées par l’Orchestre philharmonique du Maroc et le Chœur philharmonique du Maroc, sous la direction du chef d’orchestre indonésien Ivan Yohan.

Au programme, trois symphonies incontournables issues du répertoire du prodige de la musique classique : la célèbre Messe du Couronnement, la Symphonie N°40 et Exsultate, jubilate. Des représentations auront également lieu à Tanger et Rabat.

Les 17, 18 et 20 décembre, au Centre culturel Boukmakh (Tanger), au Théâtre Mohammed V (Rabat) et au Centre culturel Sacré-Cœur (Casablanca).

Retour sur les planches

Théâtre. Les collaborations entre le romancier Mohamed Berrada et le dramaturge Bousselham Daif sont souvent fructueuses. Après Tout sur mon père, l’adaptation sur les planches du roman de Berrada, les deux artistes se sont retrouvés autour de la création de la pièce de théâtre Kalam.

Celle-ci a par ailleurs été sélectionnée pour représenter le Maroc à Bagdad, lors de la 14e édition du Festival du théâtre arabe. La pièce est portée par la troupe Chamat, particulièrement engagée pour le rayonnement du théâtre marocain. Les représentations se poursuivent dans le cadre d’une tournée nationale, passant notamment par Tanger et Rabat.

Les 16 et 20 décembre, à l’espace culturel Riad Sultan à Tanger et à la Salle Bahnini à Rabat.

Murmures tangérois

Littérature. La médiathèque de l’Institut français de Rabat reçoit l’auteure Salima S. El Mandjra pour un échange autour de MurMurer, son dernier livre qui est une ode à Tanger, sa ville natale. Architecte de formation, la forme originale des œuvres de Salima S. El Mandjra, difficilement classables, se démarque par une exploration constante de l’espace que propose le livre en tant qu’objet.

Le 16 décembre, à l’Institut Français de Rabat.

Coup de pinceau

Exposition. Bouchta El Hayani est l’invité de l’Atelier 21 qui retrace 50 années de son parcours créatif. Depuis les années 1970, l’artiste-peintre et plasticien se démarque par une singularité de création qui fait fi des conventions artistiques, sur les plans technique et académique.

Jusqu’au 5 janvier 2024, à l’Atelier 21, Casablanca.