Un "Jeune Imam" et "Examen d’État" au cinéma, la dernière comédie d'Alil Vardar... les sorties de la semaine

La foi et la banlieue

Cinéma. Inspiré d’une histoire vraie, le dernier film du réalisateur Kim Chapiron commence à Montfermeil, dans la banlieue parisienne. Dans Le Jeune Imam, Ali est un adolescent turbulent que sa mère, malgré tous ses efforts, peine à discipliner.

Dépassée, elle l’envoie au Mali, son pays d’origine, afin qu’il poursuive ses études, mais aussi dans l’espoir qu’il renoue avec les traditions et les sagesses de sa culture. Douze ans plus tard, Ali revient auprès de sa famille. Adulé pour sa piété et son érudition, Ali décide d’aider les fidèles de son quartier à faire le pèlerinage à La Mecque…

Co-écrit avec le réalisateur Ladj Ly, qui a remporté en 2020 le César du meilleur film pour Les Misérables, le scénario du Jeune Imam raconte une banlieue loin des violences qui lui sont généralement associées. Il y est question d’une foi sincère, confrontée à un monde d’opportunisme, qui vit à la vitesse des réseaux sociaux. Le réalisateur Kim Chapiron assistera à la projection du film à Casablanca, suivie d’un débat avec le public.

Le 5 octobre à l’Institut français de Casablanca.

C’est la rentrée

Programmation. Les “Jeudis Cinéma droits humains” font leur rentrée pour une 13e saison au cinéma Renaissance de Rabat. Portée par l’Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’homme (ARMCDH), cette programmation propose un rendez-vous cinéphile mensuel qui interroge les droits humains à travers le monde.

Et le premier jeudi du mois d’octobre, le cinéma accueille le réalisateur congolais Dieudo Hamadi, autour de son film Examen d’État, sorti en 2014. On y rencontre un groupe de jeunes Congolais, prêts à tout pour passer leur baccalauréat après avoir été empêchés de poursuivre leur scolarité dans leur lycée.

Le réalisateur y livre un plaidoyer sans appel pour le droit à l’éducation, tout en dessinant le portrait d’un pays rongé par la corruption.

Le 5 octobre, au Cinéma Renaissance, à Rabat.

Reprogrammation

Théâtre. Après une annulation liée au tremblement de terre d’Al Haouz, le metteur en scène et comédien Alil Vardar reprogramme les représentations de Tout va bien se passer, sa dernière pièce de théâtre.

Adepte de la comédie et des éclats de rire sur les planches, il signe cette fois-ci une pièce de théâtre dont les protagonistes sont Samy et Manon, qui s’apprêtent à célébrer leur mariage. La veille du grand jour, leurs amis respectifs les emmènent fêter, séparément, leur enterrement de vie de garçon et de jeune fille. Lorsqu’une inconnue toque à la porte de Samy et ses amis, la soirée prend une autre tournure…

Les 4 et 5 octobre au Studio des arts vivants, Casablanca.

De Yaoundé à Casa

Exposition. La galerie Atelier 21 accueille les œuvres de l’artiste camerounais Hako Hankson. L’artiste, qui a à son palmarès de nombreuses expositions individuelles et collectives, sort tout juste d’une résidence artistique d’une durée de trois mois à Casablanca. Il présente donc “Les vies silencieuses”. Sur ses toiles, on retrouve un métissage coloré d’inspirations camerounaises et marocaines.

Du 3 octobre au 4 novembre à la galerie Atelier 21.

Se raconter

Image. Quatre artistes ont réuni leurs travaux à la Fondation Montresso autour de l’exposition collective “Comme nous sommes”. D’inspiration autobiographique, ces œuvres explorent la possibilité de la narration par l’image, qu’il s’agisse de photographies ou de sculptures, et donnent à voir des récits profondément personnels et intimes qui mêlent poésie, politique et culture.

Jusqu’au 30 novembre à la Fondation Montresso, à Casablanca.