Jazzablanca : dans les écouteurs du groupe La Femme

En marge de son passage à la 16e édition du festival Jazzablanca, le co-leader du groupe français La Femme, Marlon Magnée, partage avec TelQuel les titres incontournables de sa playlist.

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Le groupe français La Femme sur la scène Casa Anfa à Jazzablanca, le 22 juin 2023. Crédit: Sife Elamine/Jazzablanca

On a joué au Maroc il y a 5 ans dans un festival de surf à Imsouane. Mais là, pour Jazzablanca, c’est notre vrai concert ‘professionnel’ au Maroc. La dernière fois, même si c’était très cool, c’était un peu à l’arrache », sourit d’emblée Marlon Magnée, co-leader du groupe de rock français La Femme, formé en 2010.

Et l’artiste de poursuivre : « Durant ce festival de surf en 2018, on jouait avec un groupe qui faisait de la musique gnaoua, ce qui nous a permis d’expérimenter des choses avec eux ».

Marlon Magnée évoque ainsi les nombreuses inspirations de son groupe : « Après un album qui s’inspire de Hawaii et un autre en espagnol, aujourd’hui, pourquoi pas le Maghreb ? ». Et il se confie à TelQuel sur les incontournables de sa playlist.

L’album que vous écoutez le plus en ce moment ?

En ce moment, j’écoute des chants indiens de méditation, et aussi des chants grégoriens et bulgares. Je suis plutôt dans le délire chant, ces derniers temps (rires) !

L’album qui existe déjà mais que vous auriez aimé faire ?

Anarchy in the UK des Sex Pistols, et j’aime bien aussi Peel Slowly and see des Velvet Underground. Peut-être aussi Transeurope Express de Kraftwerk.

Le premier album que vous avez écouté ?

Je crois que le premier album que j’ai acheté, c’était I’m a barbie girl d’Aqua. Mais le premier que j’ai écouté, ça devait sûrement être les Rolling Stones, je ne sais plus lequel.

Vous avez ou allez intégrer des inspirations marocaines dans vos morceaux ?

Malheureusement, ça n’est pas encore sorti, mais on a enregistré un morceau qui s’appelle « Al warda », en français et en arabe, et qui était un mélange de musique classique, de musique arabe et de trip hop… C’est très perché comme morceau mais il me tient particulièrement à cœur.

J’avais fait aussi une reprise de Daft Punk en arabe à l’époque, mais on n’a jamais sorti le morceau. On a fait d’autres titres, pas forcément en arabe mais inspirés de la musique gnaoua… C’est juste qu’on produit tout le temps beaucoup de musique et après il faut voir comment on les sort, si c’est dans des albums traditionnels ou dans la nouvelle série d’albums qu’on a créée qui s’appelle la série « Odyssée » , c’est une série thématique, avec des EP d’une même inspiration.

Comme votre inspiration espagnole ?

L’Espagne, on y est tellement allés, et on parle tous espagnol, qu’on a pu en faire tout un album. Mais dans d’autres langues ça sera peut-être plus compliqué, donc on part plutôt sur des EP. Mais là par exemple, on est en train de travailler sur un album en anglais, ce qui peut paraître bizarre parce qu’on s’est toujours affranchis de l’anglais pendant toute notre carrière. Notre force, c’était de chanter en français donc c’est drôle de finalement arriver à un album anglophone.

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