Ils sont accompagnés par une équipe médicale mais il n’était pas possible de savoir dans l’immédiat quand ils ressortiront, selon des journalistes de l’AFP sur place. A l’entrée du tunnel, un groupe de pompiers se tient fin prêts ainsi qu’une ambulance pour intervenir. Les parents du garçon sont à l’intérieur de l’ambulance. Un hélicoptère médicalisé est également en attente. D’autres pompiers ont acheminé du matériel, notamment médical, à l’intérieur du tunnel.
Sur les dernières images envoyées par une caméra d’inspection, le garçonnet est « apparu allongé sur le côté, de dos » mais il est « impossible d’affirmer qu’il est vivant avec certitude », a expliqué dans la matinée à l’AFP un chef sauveteur, Abdelhadi Tamrani. Le responsable gardait toutefois « de très grands espoirs » de l’extraire vivant de ce trou étroit et profond de 32 mètres, creusé près de la maison familiale à Ighrane, non loin du village de Bab Berred, dans la province de Chefchaouen.
Les secouristes se sont efforcés de faire parvenir de l’oxygène et de l’eau à travers des tubes et bouteilles descendus jusqu’à Rayan, sans certitude qu’il ait pu les utiliser, selon des journalistes de l’AFP.
Les travaux de forage à la main d’un tunnel horizontal de quelques mètres ont avancé à pas de fourmi dans cette localité déshéritée du nord du Maroc, le principal défi étant d’éviter les éboulements. Un risque dû à la nature du sol sur le lieu de l’incident, certaines zones étant rocheuses, d’autres très sableuses. Des milliers de sympathisants ont accouru ces derniers jours, certains de loin, en signe de solidarité, et campé sur place malgré le froid, dans cette zone montagneuse du Rif, à près de 700 mètres d’altitude.
Des barrières métalliques ont été disposées depuis vendredi pour contenir la foule.