On serait presque tenté de remettre Alfred de Musset au goût du jour : qu’importe le flacon, pourvu que l’on produise le vaccin. C’est que la crise provoquée par la pandémie du Covid-19 et la course à la vaccination qui s’en est suivie n’ont que trop montré l’importance, pour tout pays, de conquérir sa souveraineté sanitaire. Lundi 5 juillet, au palais royal de Fès, la première pierre de cet édifice a été posée. Du moins couchée sur papier d’abord, avec la signature, devant le roi Mohammed VI, de trois accords pour lancer le royaume dans la production de vaccins. À “court terme”, selon un communiqué de la MAP, le Maroc ambitionne de démarrer la production de “cinq millions de doses” de vaccins, avant “de démultiplier progressivement…