Johnson & Johnson va livrer jusqu’à 400 millions de vaccins en Afrique

Jusqu’à 400 millions de doses du vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson vont être livrées aux pays de l’Union africaine, a annoncé ce 29 mars le géant pharmaceutique américain.

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Selon les termes de l’accord, 220 millions de doses du sérum, qui ne nécessite qu’une seule injection, seront distribuées aux pays membres de l’Union africaine, les livraisons débutant au troisième trimestre 2021.

Les pays concernés pourront, s’ils le jugent nécessaire, commander 180 millions de doses complémentaires, pour un total de 400 millions de vaccins Johnson & Johnson acheminés d’ici 2022.

“Nous nous sommes engagés à un accès équitable et international aux vaccins contre le Covid-19”, a indiqué Alex Gorsky, PDG de la firme américaine, dans un communiqué. En janvier, Johnson & Johnson avait annoncé que son vaccin était efficace à 66 % contre le Covid-19.

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Contrairement aux remèdes de Pfizer et Moderna, qui utilisent la technique innovante de l’ARN messager, le vaccin de “J&J est un vaccin à “vecteur viral. Ces vaccins utilisent comme support un autre virus peu virulent, transformé pour y ajouter des instructions génétiques d’une partie du virus responsable du Covid-19.

Le vaccin Johnson & Johnson emploie le même procédé que pour les vaccins d’AstraZeneca et de Spoutnik-V

Le virus modifié pénètre dans les cellules des personnes vaccinées, qui fabriquent alors une protéine typique du SARS-CoV-2, éduquant leur système immunitaire à le reconnaître. Un procédé aussi employé pour les vaccins d’AstraZeneca et de Spoutnik-V.

Le vaccin de Johnson & Johnson présente un autre avantage important : il peut être stocké à des températures de réfrigérateur plutôt que de congélateurs, ce qui facilite considérablement sa distribution.

Entre mi-février et fin décembre 2020, 2,8 millions de cas d’infections par le coronavirus ont été enregistrés dans les pays de l’Union africaine, soit seulement 3 % du total mondial, et 65.602 décès ont été comptabilisés, selon une étude publiée la semaine dernière dans la revue britannique The Lancet.