Dès la fin du match, un groupe d’individus incités par des parties ennemies a exploité le climat de célébrations spontanées par les citoyens pour commettre des actes de sabotage et de pillage obligeant les forces publiques à intervenir pour assurer la protection des biens privés et publics”, affirme un communiqué de la wilaya de la région Laâyoune-Sakia-El Hamra, précisant que les affrontements ont duré jusqu’à 3 heures du matin, le 20 juillet.
“Des actes de destruction ont été enregistrés sur l’avenue principale de la ville de Laâyoune suite à ces événements où une agence bancaire a été incendiée”, poursuit la même source, faisant savoir que des dizaines d’éléments des forces publiques ont été blessés à des degrés divers dont quatre dans un état grave.
Des vidéos des incidents témoignent notamment de l’incendie à la banque, de jets de pierre en direction des véhicules des forces de l’ordre, et de l’usage de canons à eau par ces derniers.
Selon la wilaya, c’est “parallèlement à ces incidents”, que la jeune femme “est décédée à l’hôpital régional de Laâyoune où elle a été transférée de la voie publique dans un état critique”, indique le communiqué, précisant qu’“une enquête est en cours sous la supervision du parquet compétent pour élucider les circonstances de ce décès”.
Selon l’agence de presse espagnole EFE, la ville vit depuis ce décès “dans un climat de tension marqué par le déploiement des forces policières”. Selon l’agence, “l’étudiante Sabah Anjori, 24 ans, a été tuée par des véhicules anti-émeute alors qu’elle traversait une avenue après avoir quitté un institut de langues où elle enseignait l’anglais à des enfants”.
La jeune femme “ne serait pas liée à ces manifestations et aurait été victime d’un accident”, selon EFE qui cite des “témoins et des sources concordantes”. Version confirmée par le bureau du procureur qui a ordonné une enquête judiciaire afin de clarifier les circonstances de ce décès dans “un accident de la circulation”.
Avec agences